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Les responsables municipaux déclarent la guerre aux jardins de la pelouse

Vous décourageriez-vous si vos voisins commençaient à cultiver des fraises au lieu d'herbe? À la consternation du jardinier urbain, il semble que, du moins pour les fonctionnaires de la ville, la vue de baies scintillantes et de légumes abondants soit un délit qui mérite d'être réprimandé et de faire l'objet de bulldozers.

Grist rapporte une anecdote ridicule illustrant ce thème:

La dernière escarmouche a eu lieu à Drummondville, au Québec, où Josée Landry et Michel Beauchamp ont construit ce que les supporters ont décrit comme «un paysage comestible magnifique et méticuleusement entretenu, rempli de fruits et de légumes sains». (Vous pouvez en juger par vous-même: photo ci-dessus.) Sous le nouveau code de la ville, un jardin comme celui-ci serait illégal. Il couvre trop de la cour. Selon les nouvelles règles, seuls 30% de la superficie d'un chantier peuvent être consacrés à la culture de légumes et la ville n'a donné au couple que deux semaines pour sortir ses légumes soigneusement plantés.

Malheureusement, ce n'est pas un cas isolé. Grist avertit que les responsables de la ville se heurtent à de potentiels agriculteurs tout autour des États-Unis et du Canada.

Cela se résume à cette formulation simple: bonne herbe! Légumes mauvais. Nous avons entendu une histoire de trop dans laquelle des gens décident d’utiliser leurs jardins pour cultiver des légumes frais, mais les responsables de la ville s’imposent contre eux, les forçant à se débarrasser de leur nourriture ou à les bulldozer eux-mêmes. Si construire quelques pistes cyclables compte pour une guerre contre les voitures, il s’agit bien d’une guerre contre les jardins.

Grist demande aux villes de se réveiller, de sentir les légumes et de moderniser leurs lois. Ce ne sont plus les années 1950.

Voici une vidéo mettant en scène les jardiniers québécois avec amour:

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