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Se préparer à ce que Rosetta déverrouille les secrets d'une comète

En novembre, si tout se passe bien, les astronomes réaliseront le rêve de l’humanité depuis que nous nous sommes émerveillés pour la première fois de l’un de ces impétueux points de lumière dont la longue queue traverse le ciel nocturne. Ils vont attraper une comète. Le satellite Rosetta, lancé en 2004 par l’Agence spatiale européenne, aura fermé ses portes sur la comète 67P / Churyumov-Gerasimenko après avoir parcouru plus de 3, 7 milliards de kilomètres dans notre système solaire. Il déploiera un atterrisseur de 220 livres capable de tirer des propulseurs et de se poser à la surface de la comète. Un dispositif d'échantillonnage permettra de forer plus de neuf pouces et de collecter les matériaux de la boule de poussière glacée de 2, 5 km de large en vue d'une analyse chimique sur site. Un système d'imagerie prendra des photos. Les données, qui doivent être rassemblées sur une période d'au moins trois mois, seront transmises à Rosetta, puis aux stations de réception sur Terre, où les astronomes espèrent que ces informations permettront de mieux comprendre les origines du système solaire lui-même. En effet, les noyaux de comètes, contrairement aux noyaux de planète, ont très peu changé au cours des 4, 5 milliards d’années précédentes et conservent toujours dans leurs profondeurs glacées les empreintes chimiques de la naissance du système solaire. L’atterrisseur, nommé Philae, restera sur la comète après la fin de la mission, mais, dit Matt Taylor de l’ESA, personne ne sait combien de temps la machine survivra. Rosetta, le premier engin spatial propulsé dans le grand espace uniquement grâce à l'énergie solaire, cessera de fonctionner début 2016. Passé la barre des 418 millions de kilomètres du Soleil, ses panneaux solaires ne pourront plus capter assez d'énergie pour faire fonctionner ses instruments. .

Se préparer à ce que Rosetta déverrouille les secrets d'une comète