https://frosthead.com

Comment un mur frontalier pourrait-il causer des dégâts écologiques?

À certains égards, le mur de frontière proposé entre les États-Unis et le Mexique n’est pas une anomalie. L'immigration de masse, les réfugiés et les craintes grandissantes du terrorisme ont amené de nombreux pays à envisager de construire leurs propres murs et barrières, comme le rapporte Uri Friedman pour The Atlantic. Les responsables politiques commencent maintenant à s'interroger sur l'impact profond de ces structures sur ceux qui vivent à l'intérieur et à l'extérieur de leurs frontières. Mais qu'en est-il des animaux?

Contenu connexe

  • Pourquoi devrions-nous repenser la façon dont nous parlons d'espèces "étrangères"
  • Les récifs de corail sonnent comme du pop-corn, et c'est une bonne chose
  • Le monde raconté à travers les yeux de l'arbre de Ginkgo
  • Podcast: Notre nourriture, notre moi

Dans cet épisode de Génération Anthropocène, le producteur Maddy Belin étudie la catastrophe écologique que pourrait créer un mur frontalier continu aux États-Unis. Elle interviewe le biologiste Jesse Lasky, l'un des rares scientifiques à avoir examiné quelles espèces seront touchées et comment, ainsi que la manière dont le changement climatique pourrait amplifier la menace. En 2011, Lasky a dirigé une étude sur ce qui pourrait arriver aux plus de 100 espèces, dont des ours noirs, des lézards et un jaguar, vivant à proximité de la zone où se trouverait le mur proposé. Avec la promesse du président Donald Trump de construire un mur, cette recherche jadis enfouie a pris une nouvelle vie.

Également dans cet épisode, le producteur Denley Delaney raconte comment la US Navy a déjà causé des effets non intentionnels mais dévastateurs sur une population de rares baleines - et comment des scientifiques intrépides ont retracé cette tragédie à sa source.

En mars 2000, 17 baleines à bec se sont échouées sur les côtes des Bahamas. Personne ne savait pourquoi. Les scientifiques soupçonnaient que cela avait un rapport avec l'audition: les baleines à bec, qui ressemblent à de grands dauphins et qui sont les mammifères les plus profonds au monde, sont particulièrement sensibles aux sons. En examinant les têtes de baleines mortes, les scientifiques ont conclu que ces créatures avaient été agressées acoustiquement par des sonars provenant des sous-marins de la marine. Aujourd'hui, la Marine, l'une des premières institutions à étudier en profondeur l'écholocalisation des baleines, s'efforce de trouver un équilibre entre la protection du pays et le respect des habitats océaniques.

Écoutez ces deux histoires nuancées d’interaction homme-animal ci-dessous.

Comment un mur frontalier pourrait-il causer des dégâts écologiques?