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En 1987, après que des tonnes et des tonnes de substances appauvrissant la couche d'ozone avaient creusé un trou dans la couche de gaz qui constitue un grand écran solaire pour la planète entière, un accord intergouvernemental de grande envergure, le Protocole de Montréal, a été mis en place pour endiguer la crise. flux de chlorofluorocarbures. Cette famille de produits chimiques était très utilisée dans les aérosols, les réfrigérateurs, les climatiseurs et autres, jusqu'à leur interdiction cette année-là.
Le programme a été présenté comme un énorme succès politique - un rare combat de coopération environnementale internationale. Et ça a marché. Ou nous pensions que cela fonctionnait.
Peu de temps après le Protocole de Montréal, les taux d’émission de substances qui appauvrissent la couche d’ozone déclarés par les pays se sont effondrés. Pourtant, selon de nouvelles recherches, la concentration atmosphérique d’une substance importante qui appauvrisse la couche d’ozone - le tétrachlorure de carbone - ne diminue pas aussi rapidement qu’elle le devrait. Les chercheurs soupçonnent que quelqu'un - ils ne savent pas qui, ni où, ni pourquoi - émet encore du tétrachlorure de carbone dans l'atmosphère. Les émissions s'élèvent à 39 000 tonnes par an, soit environ 30% des émissions de tétrachlorure de carbone avant l'interdiction.
«Cette très grande différence d'estimation des émissions équivaut à environ 1 600 wagons citernes de [tétrachlorure de carbone] liquide», écrivent les chercheurs dans leur étude.
C'est une quantité d'essence à dériver sous le nez de tout le monde.