La langue nous aide à goûter, à parler et à avaler, mais par rapport aux langues d’autres espèces, les nôtres sont plutôt ennuyeuses. Voici quelques exemples:
La tortue alligator a un mors en forme de ver au bout de sa langue. La tortue reste immobile dans l'eau, la bouche ouverte, jusqu'à ce qu'un poisson y nage, attiré par la langue, puis la tortue ferme rapidement le piège.
Les caméléons tirent leur langue collante de leur bouche à grande vitesse pour prendre un repas. Les biologistes utilisant la photographie à haute vitesse et aux rayons X ont calculé que la vitesse de la langue du caméléon était de 13, 4 miles par heure.
La langue d'une salamandre jaillit pour capturer des insectes rapides dans une explosion d'énergie explosive, atteignant 18 000 watts de puissance par kilogramme de muscle.
La forme de la langue fourchue du serpent, avec laquelle il goûte et qui sent, lui donne des informations directionnelles.
Une girafe utilise sa langue pour toucher les épines d'acacia et saisir les feuilles savoureuses. La langue de 18 à 20 pouces est bleu-noir et sa couleur le protège probablement des coups de soleil.
Le colibri boit du nectar avec sa langue. Pendant plus d'un siècle, les scientifiques ont pensé que cette langue fonctionnait à la manière d'une paille, mais de nouvelles recherches ont révélé qu'elle ressemblait davantage à une fourchette à franges minuscules qui emprisonnent le liquide.
Les chats ne lèvent pas le liquide avec une louche, mais au lieu de cela replient leur langue en arrière et utilisent l'hydrodynamique pour faire apparaître un peu de lait ou d'eau dans chaque gorgée. La langue semblable à du papier de verre est également utile comme gant de toilette.
Un scinque à langue bleue utilise sa langue (oui, bleue) pour effrayer et effrayer ses ennemis.
Le fourmilier géant peut couvrir sa langue avec une salive collante pour l'aider à attraper les fourmis. Jusqu'à deux pieds de long mais seulement un demi-pouce d'épaisseur, la langue est l'un des rares dans le monde naturel qui s'étend dans le thorax de l'animal.
Et bien que ce ne soit pas une langue, le pou diabolique ( Cymothoa exigua ) ne peut être ignoré. Ce minuscule parasite pénètre dans un poisson par les ouïes, se fixe à la langue du poisson et commence à se nourrir de sang. La langue finit par s’atrophier et le pou le remplace dans la bouche du poisson.