C'est une mauvaise année pour Christophe Colomb. Seattle vient d’annoncer que la ville est en train de transformer le Columbus Day en Journée des peuples autochtones. L’identification de son produit phare, le Santa Maria, est maintenant remise en question.
En 1492, Christophe Colomb a traversé l'océan avec trois navires mais n'en a ramené que deux. La Santa Maria s'est échouée à Noël cette année-là et son emplacement exact a été perdu pour l'histoire. Comme le rapporte le Guardian, les archéologues spéculent depuis des années sur la question de savoir si l'épave du navire avait disparu dans les sédiments ou avait été poussée dans la baie.
Plus tôt cette année, des archéologues ont prétendu avoir trouvé l'épave du Santa Maria au large des côtes d'Haïti, mais un nouveau rapport de l'UNESCO indique que cette épave en particulier ne peut pas être celle du Santa Maria.
D'après le rapport:
Bien que le site soit situé dans la zone générale où l’on pourrait s’attendre à trouver le Santa Maria d’après les récits contemporains du premier voyage de Columbus, il est plus éloigné du rivage que prévu.
De plus, et de manière encore plus concluante, les attaches trouvées sur le site indiquent une technique de construction de bateau qui date du navire à la fin du 17ème ou 18ème siècle plutôt qu'au 15ème ou 16ème siècle. En outre, si l’artefact CV1-10 est bien un reste de gaine protectrice en cuivre, le navire ne pourrait même pas être daté de la fin du XVIIIe siècle.
Quelques jours avant la publication du rapport de l'UNESCO, l'AP a rapporté que Barry Clifford, qui avait découvert et fouillé le site de l'épave, affirmait que l'épave était celle de Santa Maria.
Le rapport de l'UNESCO recommande aux personnes de continuer à rechercher les dépouilles de Santa Maria et encourage le gouvernement haïtien à prendre des mesures pour protéger les épaves de la région.